A l’état naturel, le cheval consacre 1 à 2 heures par jour à se déplacer, soit environ 6% du temps. On parle ici des déplacements pour aller d’un point d’intérêt à un autre : se rendre à un point d’abreuvement, aller s’abriter sous un arbre, rechercher une meilleure zone de pâturage…

Il se déplace également en permanence lorsqu’il broute, soit 60% du temps. On peut donc considérer que le cheval est en mouvement les 2/3 du temps.

Ces déplacements s’effectuent au pas : pas actif pour aller d’un point à un autre, pas lent en mangeant ou pour se rapprocher d’un congénère.

Les allures supérieures comme le trot et le galop sont rares, et s’expriment pour fuir un danger, pour jouer (chez les jeunes), pour parader ou combattre (chez les étalons).

Les déplacements sont indispensables au cheval pour une bonne santé musculosquelettique et digestive.

En milieu domestique, le cheval hébergé en box n’a pas la possibilité de se déplacer librement.

Qu’entend-on par mouvement autodéterminé ? Il s’agit de déplacements librement choisis par le cheval, sans obligation de suivre une allure et une direction imposées par le cavalier : 1 heure d’exercice à pied ou monté ne répond pas à l’exigence de déplacement libre du cheval.

Plusieurs études ont démontré l’impact positif des sorties en liberté sur le bien-être du cheval. Une sortie quotidienne, même d’une heure ou deux, réduit l’impact de la détention en box sur le mental du cheval.