Le cheval ne naît pas avec l’option « équitation intégrée » ;) .

Il est important de prendre le temps de lui apprendre chaque réponse, en décomposant si besoin en petites étapes, et en ne passant à l’étape suivante que lorsque la précédente est acquise. C’est ce que l’on désigne sous le terme de « modelage » ou « shaping ».

Ce qui est valable pour l’équitation s’applique également à chacune de nos interactions avec le cheval : chaque situation rencontrée est l’occasion d’un apprentissage (voulu ou non par l’humain…).

Nous demandons au cheval de vivre dans notre monde bien différent du sien : il est de notre responsabilité de l’aider à s’y adapter au mieux pour créer les conditions de son bien-être.

Le pansage, la douche, la tondeuse, le maréchal, le vétérinaire, le dentiste, la cohabitation avec d’autres espèces comme le chien, le fait de croiser des véhicules, des objets inconnus, embarquer dans un van… sont autant de situations d’apprentissage auxquelles nous devons accorder la même importance qu’aux apprentissages sous la selle.

Il est primordial de prendre le temps nécessaire pour préparer le cheval à chacune de ces situations pour éviter des associations aversives durables sources de stress.

Comme le souligne Andy Booth, « accepter de perdre du temps dans l’immédiat permet souvent d’en gagner plus tard. »

Et vous, rencontrez-vous des difficultés dans certaines de ces situations ?

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